L’homme dans sa totalité psycho-spirituelle.
De tous temps, la médecine a considéré chez l’homme la relation corps/esprit, corps/âme ou corps/psychisme. Les termes de cette relation ou sa qualité varient suivant les civilisations ou les modes.
En général, la relation corps/esprit est vécue et comprise à sens unique : c’est l’esprit qui agit sur le physique et jamais l’inverse. Il est d’ailleurs significatif que l’on ait consacré le terme de médecine psycho somatique et non celui de médecine somato psychique.
En réalité aucun de ces termes ne convient et seule la pratique d’une médecine de l’homme total permet de comprendre que le courant, suivant les individus, ou des instants différents chez un même individu, passe tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre.
Chacun comprend qu’un trouble psychique peut influencer le fonctionnement d’un ou plusieurs organes du corps humain. L’ulcère, l’infarctus et même le cancer sont des maladies où les médecins les plus officiels reconnaissent l’influence prédominante d’un désordre psychique (psycho-spirituel conviendrait mieux), mal surmonté par l’individu.
Mais on a pu constater qu’inversement un mauvais fonctionnement hépatique, intestinal, pulmonaire, rénal ou cardiaque peut être la cause prédominante d’un trouble psychique ou spirituel. Il semble en effet que chaque organe, chaque fonction ait son reflet dans le psychisme.
En général, troubles psychiques et troubles organiques se succèdent dans le temps chez un même malade. Toute la difficulté, lorsqu’on a admis cette circulation à double sens de la relation corps/esprit, consiste à situer la perturbation première (organique ou psychique). La thérapeutique ne sera évidemment pas la même dans l’un ou l’autre cas.
(extrait de la biothérapie par Dominique Rueff)
Alyne