L'anthroposohie médicale propose un dépassement de la connaissance médicale et humaine dans leurs totalités. Mais elle ne propose pas que cela. Elle invite à la sagesse. Soigner, guérir ne sont pas des fins en soi. Se connaître est une fin. Souffrance, maladie et mort ne sont que des moyens.
L'anthroposophie médicale nous invite à vivre. Tel est le défi qu'elle lance à l'existence tant de fois compromise et à la connaissance tant de fois approchée.
Chez l'homme, le premier niveau correspond à la substance physique de l'enveloppe charnelle. L'homme vivant possède une force qui le pousse à se redresser.
L'homme vivant, comme la plante, s'oppose aux forces de la pesanteur et de la dispersion. Cette force de vie ou force éthérique forme le deuxième niveau . Elle nourrit l'homme et lui donne sa forme, comme la sève nourrit les plantes. Elle conduit tout ce qui, dans le monde du vivant, s'approche de l'état liquide.
Mais l'homme n'est pas qu'une plante. Et la plante ne pousse pas sans limite. La plante s'arrête comme freinée par l'astralité de l'univers. En échange de cet arrêt, l'astralité lui donne la fleur. Dans l'homme, l'astralité intériorisée donne naissance aux organes. Les forces astrales de l'homme, au troisième niveau, et de l'animal conduisent tout ce qui s'approche de l'état gazeux, tout ce qui respire, tout ce qui a un psychisme.
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