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 Florissante industrie de l’agriculture biologique

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MessageSujet: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime3/8/2011, 12:02


LE MONDE DIPLOMATIQUE

Florissante industrie de l’agriculture biologique


Des poulets élevés en batterie, des tomates en toute saison, des vergers où l’on exploite des ouvrières immigrées… Oui, mais « bio » ! Ou comment un mouvement lancé par des militants soucieux de défendre la petite paysannerie tout en rejetant les logiques productivistes risque de s’échouer sur les têtes de gondole des supermarchés.

Par Philippe Baqué

« Les écolos et les soixante-huitards ont laissé la place aux professionnels ! » Ainsi s’exprimait en juin 2009 un technicien de la coopérative Terres du Sud qui, dans le Lot-et-Garonne, organisait une journée « découverte » dans des élevages intensifs de… poulets biologiques. Les performances des installations livrées clés en main par la coopérative, les crédits et les aides publiques proposés étaient censés convertir les agriculteurs invités. En effet, pour approvisionner la grande distribution et la restauration collective (1), les puissantes coopératives agricoles, liées aux grandes firmes de l’industrie agroalimentaire, se livrent désormais une concurrence farouche dans l’élevage de ces poulets au-dessus de tout soupçon. Elles profitent de la nouvelle réglementation européenne qui permet à un éleveur de produire jusqu’à soixante-quinze mille poulets de chair bio à l’année et ne limite pas la taille des élevages de poules pondeuses bio.

Ces coopératives ont compris qu’elles pouvaient gagner beaucoup d’argent avec un type d’agriculture qu’elles ont longtemps dénigré. En y appliquant leurs méthodes. « Les producteurs sont sous contrats serrés et perdent toute leur autonomie, raconte M. Daniel Florentin, membre de la Confédération paysanne, ancien éleveur de volailles bio qui a travaillé avec la coopérative landaise Maïsadour. Ils sont lourdement endettés pour au moins vingt ans et doivent livrer la totalité de leur production à la coopérative qui s’engage à la prendre, sans prix déterminé à l’avance. C’est un pur système d’intégration, courant dans les élevages intensifs conventionnels. »

Depuis 1999, problèmes de santé et d’environnement obligent, la consommation de produits alimentaires biologiques en France croît de 10 % par an. En 2009, malgré la crise, le chiffre d’affaires des produits bio a augmenté de 19 % (2). Ce marché, longtemps marginal, est devenu porteur et a été investi par la grande distribution, qui réalise désormais plus de 45 % des ventes.

Toutefois, en 2009, malgré la progression des conversions, seuls 2,46 % de la surface agricole utilisée étaient en bio. Pour satisfaire la demande des consommateurs, les acteurs dominant le marché ont donc choisi deux solutions : un appel massif aux importations et le développement d’une agriculture bio industrielle et intensive.

La notion d’agriculture biologique est née et s’est répandue en Europe en réaction à l’agriculture chimique et productiviste qui s’est généralisée après la seconde guerre mondiale. Au début des années 1960, un réseau de petits paysans producteurs de bio et de consommateurs crée Nature et Progrès. L’association attire une grande partie des populations urbaines qui décident, par conviction, de retourner à la terre et tisse des liens avec les différents mouvements écologiques et politiques, comme la mouvance antinucléaire et le syndicat Paysans-travailleurs dans les années 1970, puis la Confédération paysanne et les anti-OGM (organismes génétiquement modifiés) à partir des années 1990. Ce faisant, Nature et Progrès a intégré dans sa charte un certain nombre de principes : refus des produits de synthèse, traitements naturels, diversification et rotation des cultures, autonomie des exploitations, énergies renouvelables, défense de la petite paysannerie, biodiversité, semences paysannes, souveraineté alimentaire... Pour redonner du sens à la consommation et recréer des liens sociaux, la vente des produits biologiques est assurée par des marchés locaux, foires et groupements d’achat qui donneront naissance au réseau des Biocoop (3). La charte de Nature et Progrès a inspiré celle de la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (Ifoam), adoptée en 1972, qui associait aux critères agronomiques des objectifs écologiques, sociaux et humanistes.

Sur ce marché, les courtiers sont rois

Mais le mouvement paysan et social lié à ce type de culture peine à trouver sa cohérence. Dans les années 1980, le cahier des charges de Nature et Progrès officiellement reconnu cohabite avec une quinzaine d’autres créés par différents mouvements. En 1991, prenant prétexte de cette confusion, Bruxelles en impose un pour l’ensemble de l’Union européenne, dont l’application par l’Etat français donne naissance au label national AB. Les organismes certificateurs, privés et commerciaux, vont à l’encontre du contrôle participatif réalisé jusqu’alors par des commissions de producteurs, de consommateurs et de transformateurs.

Nature et Progrès connaît alors une grave crise. Certains membres décident de boycotter le label. D’autres, tentés par un marché bio certifié en pleine expansion, quittent l’association. « La certification a favorisé les filières au détriment des réseaux solidaires, explique M. Jordy Van den Akker, ancien président de l’association. L’écologie et le social, qui sont pour nous des valeurs importantes de la bio, ne sont plus associés à l’économique. Le label et la réglementation européenne ont permis de développer un marché international facilitant la libre circulation des produits, le commerce et la concurrence. Nous ne nous reconnaissons pas là-dedans. »

Entrée en vigueur le 1er janvier 2009, une nouvelle réglementation européenne permet, entre autres, 0,9 % d’OGM dans les produits bio et des dérogations pour les traitements chimiques (4). « La bio est totalement incompatible avec les OGM, réagit M. Guy Kastler, éleveur dans l’Hérault et militant de Nature et Progrès. Nous, nous continuons à exiger 0 % d’OGM ! La nouvelle réglementation définit des standards et ne se soucie plus des pratiques agricoles. On est passé d’une obligation de moyens — quelle méthode de culture utilisée ? — à une obligation de résultat — quel résidu est décelable dans le produit fini ? C’est la porte ouverte à la généralisation d’une agriculture bio industrielle. »

Dans ce processus, les coopératives agricoles sont en pointe. Grâce, en particulier, à l’alimentation des volailles qu’elles produisent et fournissent aux agriculteurs, leurs marges bénéficiaires sont considérables. L’ancienne réglementation française imposait à un éleveur bio de produire 40 % de l’alimentation animale sur ses terres. Ce lien au sol n’existe plus dans la nouvelle réglementation européenne. L’éleveur achète aux coopératives la totalité des aliments, dont l’un des composants majeurs est le soja. En 2008, en France, la production de volailles bio a progressé de 17 %, alors que celle de soja bio a diminué de 28 %. Le soja importé, beaucoup moins cher, s’est imposé.

En novembre 2008, trois cents tonnes de tourteaux de soja bio venus de Chine par l’intermédiaire d’une filiale de la coopérative Terrena étaient retirées du marché après qu’on y eut décelé un taux important de mélamine, produit très toxique. L’entreprise a depuis renoncé à son commerce avec le géant asiatique, mais, pour alimenter les volailles bio du Grand Ouest, elle s’approvisionne sur un marché international où les courtiers sont rois et ne font pas bon ménage avec la transparence.

Le soja bio acheté en Italie — qui peut avoir été produit en Roumanie ou en Pologne — est en concurrence avec celui du Brésil. Celui-ci est cultivé par des petits producteurs de l’Etat du Paraná, dépendants de grandes sociétés d’exportation, et surtout du Mato Grosso, où les fazendas bio — dont les propriétaires refusent les visites de la presse — peuvent atteindre jusqu’à cinq mille hectares (5). Ce dernier Etat est le plus impliqué dans la destruction de la forêt amazonienne. Selon WWF-France, deux millions quatre cent mille hectares de forêt disparaissent chaque année en Amérique du Sud, directement ou indirectement à cause du soja (6). Pourtant, aucune certification, même au rabais, garantissant qu’il ne participe pas à ce désastre n’est exigée pour le soja bio brésilien.

Si l’agriculture biologique représente une part minime des activités des grandes coopératives, celles-ci entendent néanmoins y imposer leur suprématie. Terrena a acheté l’entreprise Bodin, leader du poulet bio français ; la coopérative Le Gouessant possède désormais l’Union française d’agriculture biologique ; Euralis a des parts importantes dans Agribio Union... Nombre d’associations interprofessionnelles régionales de promotion du bio et la quasi-totalité des chambres d’agriculture — de plus en plus impliquées dans la gestion de ce type de culture — sont sous l’influence des coopératives. L’Institut national des appellations d’origine (INAO), qui assure désormais l’application de la réglementation européenne en France, est dirigé par M. Michel Prugue, président de Maïsadour, qui commercialise plusieurs variétés de semences OGM.

Ces coopératives, qui ne renient en rien l’usage des produits chimiques dans l’agriculture dite « conventionnelle », renforcent leurs liens avec les multinationales impliquées dans la recherche et la commercialisation des OGM. Quarante pour cent des parts de Maïsadour Semences, une filiale de Maïsadour, appartiennent à la société suisse Syngenta, héritière des activités agrochimiques de Novartis. Maïsadour Semences possède des usines de production sur une bonne partie de la planète (7). Cette influence grandissante des coopératives qui ont des intérêts financiers dans le secteur des OGM n’est sans doute pas étrangère à la décision de la Commission européenne de fixer à 0,9 % le taux d’OGM toléré dans les produits bio, alors que le Parlement européen s’y était opposé.

La France importe plus de 60 % des fruits et légumes biologiques qu’elle consomme. ProNatura est le leader français de leur commercialisation dans les boutiques spécialisées et les supermarchés. En moins de dix ans, cette entreprise du sud-est de la France a multiplié son chiffre d’affaires par dix et absorbé quatre autres sociétés. Un quart de ses produits proviennent de France, mais le reste est importé d’Espagne (18 %), du Maroc (13 %), d’Italie (10 %) et d’une quarantaine d’autres pays. ProNatura est la première société à avoir commercialisé des fruits et légumes bio hors saison. Cela n’empêche pas son fondateur, M. Henri de Pazzis, de prôner le respect de la terre, de l’environnement, du paysan et du consommateur. Mais la loi dictée par les sociétés de la grande distribution est bien éloignée de ces principes. « Elles adoptent pour le bio les mêmes mécanismes d’achat destructeurs que pour le conventionnel, explique M. de Pazzis. Elles encouragent la concurrence de façon agressive. Certains de nos produits sont déréférencés car d’autres fournisseurs proposent des prix très inférieurs aux nôtres. » Dans cette guerre des prix, à laquelle ProNatura et les autres sociétés d’import-export ont choisi de participer, le social et le respect de l’environnement ont bien peu de place.

Les mêmes méthodes, mais « certifiées »

Depuis douze ans, ProNatura importe des fraises bio espagnoles produites par la société Bionest. Ses patrons, MM. Juan et Antonio Soltero, possèdent dans la région de Huelva cinq cents hectares de serres qui, à première vue, ne se différencient en rien des milliers de serres conventionnelles couvrant la plaine, sinistrée par une monoculture de fraises particulièrement polluante et exploiteuse de main-d’œuvre. Comme d’autres entreprises, Bionest se situe au sein du parc naturel de Doñana, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (Cool. Selon WWF-Espagne, les serres se multiplient de façon plus ou moins illégale sur le parc et pèsent lourdement sur l’environnement, en menaçant notamment les réserves d’eau (9).

Bionest ne respecte pas la biodiversité (le peu de variétés de fraisiers utilisées sont les mêmes que dans les serres conventionnelles), pratique la monoculture, injecte des fertilisants aux plantes par un système d’irrigation en goutte-à-goutte... Ses méthodes de culture ne sont pas radicalement différentes de celles des serres conventionnelles de Huelva. Seuls les intrants certifiés lui assurent le label bio. Pour la récolte, Bionest embauche des centaines de Roumaines, de Polonaises et de Philippines... particulièrement précarisées. Le sujet est très sensible et les patrons de Bionest refusent de recevoir les journalistes pour s’en expliquer.

Ces femmes, qui sont directement recrutées dans leur pays par les organisations patronales espagnoles, viennent chaque année en Espagne avec des visas et des « contrats d’origine » à durée limitée. Ne connaissant par leurs droits, elles sont totalement soumises à leurs employeurs (10). M. Francis Prieto, membre du Syndicat des ouvriers des campagnes (SOC), improvise une visite des logements des travailleuses de Bionest. Totalement isolées au milieu des serres, celles-ci doivent se soumettre à un règlement strict : interdiction des visites, sorties contrôlées, passeports confisqués... « Elles sont terrorisées par leurs patrons, explique M. Prieto, et subissent la même exploitation que les autres saisonnières de Huelva, avec des conditions de travail particulièrement difficiles. »

Bionest n’est pas un cas isolé en Andalousie. Dans les environs d’Almería, AgriEco produit sous cent soixante hectares de serres, conditionne et commercialise de septembre à fin juin plus de onze mille tonnes de tomates, poivrons et concombres « bio ». Dans les serres dotées de technologies de pointe, les intrants sont certifiés bio et les saisonnières sont roumaines et marocaines. M. Miguel Cazorla, son directeur, prévoit avec fierté une nouvelle expansion de la société. Exportée par des norias de poids lourds dans tous les supermarchés et boutiques spécialisées bio d’Europe, les légumes d’AgriEco sont dès le début de l’hiver en concurrence directe avec les produits des serres « bio » d’Italie, du Maroc et d’Israël... Sur le pourtour méditerranéen, la guerre commerciale devient farouche, pour le plus grand profit des intermédiaires.

Bien loin de ces dérives de la bio industrielle, la petite coopérative agricole de La Verde, dans la sierra andalouse de Cadix, a été créée dans les années 1980 par des journaliers membres du SOC qui ont mené à la fin du franquisme des luttes sans concession pour obtenir des terres. Six familles y cultivent des légumes, des arbres fruitiers et élèvent quelques vaches et moutons sur quatorze hectares. Elles commercialisent toute leur production en Andalousie par le biais d’une autre coopérative, Pueblos Blancos, qui regroupe vingt-deux petits agriculteurs ou coopératives bio. « Nous avons été parmi les premiers à nous lancer dans l’agriculture biologique, explique M. Manolo Zapata. Elle était en accord avec l’agriculture de nos grands- et arrière-grands-parents et allait dans le sens de notre lutte. Si l’agriculture biologique ne sert pas à rétablir l’équité, la justice, l’autonomie, l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire, elle n’a aucun sens. Et les certificateurs ne nous aident pas. Un agriculteur qui diversifie ses cultures et cultive plusieurs variétés sera plus lourdement taxé que celui qui ne fait que de la monoculture intensive. »

Pour avoir dénoncé publiquement le soutien du principal organisme certificateur espagnol, le Comité andalou d’agriculture écologique (CAAE), aux grandes entreprises du « bio-business », La Verde a dû subir une avalanche d’inspections. Alors que ses membres ont créé la plus importante banque de semences paysannes d’Espagne, qui leur permet d’assurer leurs cultures et fournit tous les petits producteurs bio de la région, ils craignent que la répression ne s’abatte sur eux. « Il existe des lois et des normes qui répriment le droit ancestral de reproduire les semences et qui nous empêchent de certifier ces variétés anciennes que nous avons sauvegardées. » La réglementation européenne de l’agriculture biologique impose en effet d’utiliser des semences certifiées bio. Si elles n’existent pas, il faut recourir aux semences conventionnelles du marché. « Pour le moment, tout se passe à la limite de la légalité, mais si demain la vente de nos produits est interdite, on va nous obliger à cultiver avec des semences bio vendues par Monsanto (11). » Prenant exemple sur certains paysans de Nature et Progrès, les membres de La Verde envisagent de se retirer de la certification bio.

Résistances au bio-business

En Colombie, en Bolivie, au Brésil, en Inde, en Italie, en France, des exemples comme celui-ci se multiplient... La résistance au bio-business s’organise sur toute la planète. De plus en plus de paysans, de communautés rurales et de petites coopératives de producteurs défendent une agriculture paysanne et des modes de culture agro-écologiques qui privilégient des exploitations à taille humaine respectueuses de la biodiversité et de la souveraineté alimentaire. Beaucoup refusent les certifications et pratiquent les systèmes participatifs de garantie fondés sur une relation d’échange et de confiance entre producteurs et consommateurs. Des réseaux de défense des semences paysannes se développent pour imposer le droit des paysans à produire et à commercialiser leurs propres semences.

En France, les Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP), qui mettent directement en relation producteurs et consommateurs sans passer par le marché, connaissent un tel engouement que la demande ne parvient pas à être satisfaite. L’association Terre de liens collecte avec succès des fonds solidaires pour permettre l’installation de jeunes agriculteurs en bio. Pour se démarquer de la réglementation européenne, la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) a créé une nouvelle marque : Bio Cohérence. Elle viendra en complément de la certification officielle en exigeant le respect d’un cahier des charges beaucoup plus rigoureux et l’adhésion à des principes inspirés de ceux adoptés par l’Ifoam en 1972. A l’écart de la réglementation, Nature et Progrès défend son cahier des charges garant d’une agriculture biologique paysanne.

L’intégration ou non des valeurs sociales et écologiques au sein des préoccupations des producteurs, des transformateurs et des consommateurs de la bio déterminera son avenir. Deviendra-t-elle un simple pan du marché soumis aux seuls intérêts du libéralisme économique ? Ou sera-t-elle encore porteuse d’une alternative à ce libéralisme ?

Philippe Baqué

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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime3/8/2011, 17:10

en fait le label bio et plein air question volaille est en intensif
Une poule plein air dans l'intensif pond 310 oeufs la première année , exactement comme en batterie et ensuite elle partira a l’équarrissage , car la ponte chute de 20% chaque année de plus les poules sont fatiguée
Il est évident que pour 310 oeufs il faut 16 heures de la lumière , ce qui explique la lumière jaunâtre sur une photo du lien dessous
5 wt tamisé en jaune, pour simuler la lumière

sur le document pdf, nous pouvons lire que dans les bâtiments il y a 9 pondeuses au mètre carré
Et a certaines heures les clapets s'ouvrent pour le label du double langage
Ils ont une production de presque 40 000 oeufs par jours soit 2 heures (pour 2 hommes ) de boulot pour le calibrage et la mise en emballage en automatique et 1 ou 2 H ? pour 1 homme pour le reste du boulot , selon le document

http://cdn.bigdutchman.de/bd/fileadmin/misc/PDF/2011_03_FilieresAvicoles_Freilandhaltung_Barde.pdf

Ici tout le monde est heureux
http://www.bigdutchman.de/fr/volaille/home/projets-delevage.html
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime4/8/2011, 02:22


je ne savais pas que le label bio et plein air était en intensif, est-ce toujours le cas ?
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zakari
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime4/8/2011, 04:06

non ce n'est pas toujours le cas
Les petits producteurs font la promo du label pour les grandes enseignent
maintenant s'est au client de faire la différence pour la transparence du label
La proximité de terrain est le meilleur label , a ne pas confondre avec le marketing de la proximité de la pub dans la télé du salon ou de la boîte aux lettres

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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime4/8/2011, 04:15

ça veut quand même dire que lorsque tu achètes en grande surface du bio, tu nourris les gros.............
il vaut encore mieux aller au marché.....
je connais plus pour les fruits, mais franchement pour les oeufs, je n'imaginais pas..
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zakari
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime4/8/2011, 04:18

Citation :
il vaut encore mieux aller au marché....
pour cela il faut marcher et avec la bonne saison dans sont panier
Donc reconnaitre les cycles , se qui remettrait les pendules a l'heure
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime7/8/2011, 12:20

De toute façon pratiquement tous les fruits & légumes ainsi que les eaux en bouteille vendues dans les supermarchés sont irradiés, donc cancérigènes. Conclusion : il faut se tourner vers les magasins de produits biologiques pour faire ses courses alimentaires.
http://www.silver47.eu/irradiation.html
http://www.criirad.org/actualites/dossiers2005/menacesradioactivesaliments/menacesaliments.html
http://www.criirad.org/actualites/dossiers-08/irradiation-aliments/livre_alim-irr.html
http://trinite.1.free.fr/vos_infos/e_coli.htm

Concernant le soja, il faut éviter tout ce qui est lait de soja, yaourt de soja, tofu à cause des peptides. Le lait de soja est aussi toxique que le lait de vache car non seulement il contient des peptides, mais également l'équivalent en oestrogènes de plusieurs pillules contraceptives. Donc remplacer par d'autres laits végétaux : lait de noisettes, lait d'amande, lait d'avoine, lait de riz, lait de coco (pour la cuisine).
Soja
"Dans un état des lieux sur les allergies alimentaires, l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) donne les orientations suivantes concernant les risques d'allergie croisée entre lait et soja :
Plante de la famille des Légumineuses, le soja est depuis toujours utilisé dans l’alimentation des
nourrissons chinois et japonais. Provoquant des réactions graves, voire mortelles chez les personnes
sensibles (responsable de 6% des réactions sévères aux USA (53)), son allergénicité est conférée par
plusieurs protéines distinctes. L’hypersensibilité à une de ces protéines suffit à développer une allergie au soja. Encore relativement peu fréquente en France, elle est aujourd’hui en progression. Dans certains cas, les enfants allergiques au lait de vache nourris avec du lait de soja risquent de développer une hypersensibilité.
C’est pourquoi le Comité de nutrition de la Société Française de Pédiatrie, dans son article publié en novembre 2001 (70), déconseille l’utilisation des préparations à base de protéines de soja dans la prévention des manifestations allergiques que l’enfant soit à risque allergique ou non".
http://www.filariane.org/regimes-sans-gluten-caseine-soja.html

"LE SOJA , UNE ESCROQUERIE NUTRUTIONNELLE
Le soja germé ou fermenté est un aliment sain. Le soja cuit est un aliment très malsain, qui, par sa richesse en phyto-oetrogènes, peut provoquer de nombreuses maladies, dont la stérilité, les rhumatismes, la maladie d’Alzheimer et des cancers hormonodépendants. Un bébé nourri au lait de soja reçoit l’équivalent en phyto-oestrogènes de cinq pilules contraceptives par jour !!!"
http://www.santeglobale.info/tal/Breves.html
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime2/9/2011, 03:54

Citation :
Donc remplacer par d'autres laits végétaux : lait de noisettes, lait d'amande, lait d'avoine, lait de riz,

Oui, mais ils sont chers. Le mieux étant de les faire soi-même et de les consommer rapidement.

C fait maison.

Citation :
ou fermenté

A préciser : le soja fermenté étant le tamari qui ne contient pas de blé comme le shoyu.

Citation :
Le tamari est une sauce de soja fermentée, sans blé, au goût plus prononcé que celui du shoyu.

Source
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime2/9/2011, 16:37

un peu tard pour nous dire de pas manger ceci ou cela car pendant les 50 dernieres années on nous a vanté tous ces produits qui aujourd'hui ne sont plus bons.

le bio j'y crois pas trop car il est prouvé que pour satisfaire aux exigences des importateurs certains pays n'hesitent pas a dire qu'ils cultivent bio mais des que les inspections sont faites les arrosages de pesticides recommencent pour preserver leurs cultures..

de plus certains cultivateurs "dit bio" cultivent a proximité de terres de culture de ble d'inde ou autre culture intensive, donc les arrosages viennent avec l'aide du vent arroser les terres sois disante bio. alors BIO mon oeil!

quand par exemple vous aviez l'habitude d'acheter de la margarine dite normal, contenant des huiles hydrogénées qui sont des gras trans et dangereux et que aujourd'hui voila qu'on nous vends des margarines "dites non hydrogénées" en y regardant de plus pres ils appellent ca huile modifié!

mais en lisant ce que ca veut dire par modifié , et bien ca veut dire hydrogénée!
donc ils continuent de nous mentir.

et puis je me suis dit pkoi ca coute pas moins cher puisque ils n'ont pas a hydrogéner la margarine . c'est une operation de moins a faire , mais non ils nous la vendent le double du prix de celle qui est hydrogénée ; c'est donc une arnaque de plus.

les animaux d'abattage c'est pareil et pire meme;
pas de piqure d'antibiotiques ect ect contre toutes les infections ,
ya pas une ferme qui pourrait rester a flot, car ce serait des troupeaux devastés a la grandeur de la planete . arretons de faire l'autruche car je crois que dans le contexte actuel il est pratiquement impossible de ne pas faire comme les autres . sinon on court a la catastrophe.

bon je vous quitte car mon filet de porc piqué aux antibiotiques avec mes patates arrosées d'insecticide ,de pesticide et d'herbicide, m'attendent dans mon assiette qui sois dit en passant a été lavée et rincée avec des produits dont je prefere oublier les noms.!

bon appetit tout le monde. lol!
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime3/9/2011, 09:24

Citation :
et puis je me suis dit pkoi ca coute pas moins cher puisque ils n'ont pas a hydrogéner la margarine . c'est une operation de moins a faire , mais non ils nous la vendent le double du prix de celle qui est hydrogénée ; c'est donc une arnaque de plus.

Ils vont laisser entendre que les cultures maraîchères biologiques sont plus chères car le rendement au kilo ou à la tonne n'est pas le même... Il y a des fruits ou légumes qui n'ayant pas reçu d'engrais spécifiques, poussent moins vite et d'autres vont être mangés par les petites bébètes...
D'où le prix exhorbitant pratiqué pour l'alimentation biologique qui est un non sens, et je suis entièrement de ton avis.

Il y a également des champs cultivés en agriculture biologique qui reçoivent des pesticides par l'épandage chez le voisin. Cet épandage est amené par le vent...

Le mieux est de ce fier à l'écocert (éco certification ou certification écologique).


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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime4/9/2011, 07:31

Le mieux est de ce fier à l'écocert (éco certification ou certification écologique).

oui mais encore la avec toutes les imitations et les faux qui courent partout sur la planete , peut on encore s'y fier? ca c'est la question.
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MessageSujet: Re: Florissante industrie de l’agriculture biologique   Florissante industrie de l’agriculture biologique Icon_minitime5/9/2011, 06:26

collie barbu a écrit:
Citation :
Le mieux est de ce fier à l'écocert (éco certification ou certification écologique).

oui mais encore la avec toutes les imitations et les faux qui courent partout sur la planete , peut on encore s'y fier? ca c'est la question.

Le label écocert fait l'objet de beaucoup d'analyses. Il y a un cahier des charges beaucoup plus strict que pour le bio. C'est donc un label beaucoup plus fiable que tout le reste à mon sens. En plus, pour avoir la certification écocert, je crois que cela coûte entre 3000 et 5000 €, et si le cahier des charges n'est pas respecté, on enlève la certification aux agriculteurs ou cultivateurs.
On ne trouve pas d'écocertification pour la viande par contre.

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