ORWELL'S 1984 IS HERE...................NOW

Easy F,

Tu a mentionné le mot "dawned". Il existe l'expression "dawn raid", terme boursier qui signifie "tentative d'OPA surprise".

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Voici le Chapitre 13.3

Traduction : K-59


Chapitre 13.3

Unité d'effort dans le partage d'informations

Partage d'informations

Nous avons déjà insisté sur l'importance de l'analyse des renseignements qui peuvent entraîner toutes les sources pertinentes d'informations. Le plus grand obstacle à l'analyse des sources -- à une plus grande probabilité de lier les points -- est la résistance humaine ou systémique à partager les informations.

Le gouvernement américain a accès à une vaste quantité d'informations. Lorsque les bases de données non habituellement considérées comme "renseignements", tels que les informations des douanes ou de l'immigration, sont incluses, l'entrepôt est immense. Mais le gouvernement américain a une faible système quant il s'agit de traiter et d'utiliser ce qu'il a. En interviewant les fonctionnaires, ceux-ci l'un après l'autre nous ont exhorté à prêter attention aux frustrations découlant du côté peu prestigieux des opérations gouvernementales.

Dans l'histoire du 9/11, par exemple, nous voyons parfois des exemples d'informations qui pourraient être accessibles -- comme les informations non distribuées de la NSA qui auraient aidé à identifier Nawaf al-Hazmi en janvier 2000. Mais quelqu'un devait les demander. Dans ce cas-là, personne ne l'a fait. Ou bien, comme dans les épisodes que nous avons décrits au Chapitre 8, l'information est distribuée, mais dans un canal compartimenté. Ou bien, l'information est disponible, et quelqu'un la demande en effet, mais elle ne peut être partagée.

Ce que toutes ces histoires ont en commun est un système qui requiert un "besoin de savoir" démontré avant le partage. Cette approche suppose qu'il est possible de savoir, à l'avance, qui aura besoin d'utiliser l'information. Un tel système suppose implicitement que le risque de révélation par inadvertance l'emporte sur les bénéfices d'un partage plus large. Ces suppositions de Guerre Froide ne sont plus appropriées. La culture des agences considérant qu'elles sont les propriétaires des informations qu'elles rassemblent aux frais des contribuables doit être remplacée par une culture dans laquelle les agences considèrent au contraire qu'elles ont un devoir envers les informations -- pour rembourser l'investissement des contribuables en rendant ces informations disponibles.

Chaque agence de renseignements a ses propres pratiques de sécurité, conséquences de la Guerre Froide. Nous comprenons certainement les raisons de ces pratiques. Les inquiétudes du contre-espionnage sont toujours réelles, même si le vieil ennemi soviétique a été remplacé par d'autres espions.

Mais les inquiétudes concernant la sécurité ont besoin d'être pesées par rapport aux coûts. Les besoins actuels de sécurité nourrissent une classification excessive et une excessive compartimentation d'informations parmi les agences. Chaque structure de motivations des agences
s'oppose au partage, avec des risques (sanctions criminelles, civiles et administratives internes) mais peu de récompenses au partage d'informations. Personne ne doit payer les coûts à long terme de la classification excessive d'informations, bien que ces coûts -- même en termes financiers au sens littéral -- soient substantiels. Il n'y a pas de punitions pour ne pas partager les informations. Les agences maintiennent une culture de protection de l'information du "besoin de savoir" plutôt que de promouvoir une culture d'intégration du "besoin de partager".


Recommandations : Les procédures d'informations devraient fournir des motivations de partager, afin de rétablir un meilleur équilibre entre la sécurité et la connaissance partagée.

Les renseignements rassemblés sur le terrorisme transnational devraient être traités, transformés en rapports et distribués selon les mêmes normes de qualités, qu'ils soient collectés au Pakistan ou au Texas.

L'objection logique est que les sources et les méthodes peuvent varier grandement en des endroits différents. Nous proposons par conséquent que lorsqu'un rapport est produit d'abord, ses données soient séparées des sources et des méthodes par lesquelles elles ont été obtenues. Le rapport devrait commencer par les informations sous leurs formes les plus partageables mais encore significatives. Par conséquent, un nombre maximum de destinataires peut accéder à une forme quelconque de l'information. Si la connaissance de plus de détails devient importante, tout utilisateur peut s'enquérir davantage, par un accès accordé ou refusé selon les règles établies du réseau -- et par des requêtes laissant une trace d'audit afin de déterminer qui a accédé à l'information. Mais les questions peuvent ne pas surgir du tout sauf si les experts au "bord" du réseau ne peuvent découvrir aisément les indices qui les ont fait réagir.

Nous proposons que les informations soient partagées horizontalement, à travers de nouveaux réseaux qui transcendent les agences individuelles.

- Le système actuel est structuré sur un vieux concept de cadre principal, ou un noyau et lignes de collecte et de distribution. Dans cette plus vieille approche, chaque agence avait sa propre base de données. Les utilisateurs des agences envoient les informations à la base de données et ils peuvent les récupérer de la base de données.

- Un modèle de réseau décentralisé, le concept derrière la majeure partie des informations, partage les données de façon horizontale également. Les agences auraient toujours leurs propres bases de données mais il serait possible de chercher dans ces bases de données à travers les lignes des agences. Dans ce système, les secrets sont protégés par la conception du réseau et par une approche "gestion de droits aux informations" qui contrôle l'accès aux données, non pas l'accès au réseau tout entier. Un cadre conceptuel remarquable pour ce type de "réseau fiable d'informations" a été développé par un groupe de professionnels experts en sécurité nationale, en technologie de l'information et en droit rassemblés par la Fondation Markle. Son rapport a été largement discuté par le gouvernement américain, mais n'a pas encore été converti en action.

Recommandations : Le président devrait diriger l'effort gouvernemental à amener les principales institutions de sécurité nationale vers la révolution de l'information. Il devrait coordonner la résolution des questions légales, politiques et techniques à travers les agences pour créer un "réseau fiable d'informations".

- Aucune agence ne peut le faire seule. Des employés d'agence bien intentionnés subissent de terribles pressions pour mettre à jour leurs systèmes. Seuls, ils ne sont capables que de moderniser la tuyauterie, pas la remplacer.

- Seule la direction présidentielle peut développer les concepts et les normes gouvernementaux. Actuellement, personne ne fait ce travail. Soutenue par le Ministère de la Gestion et du Budget, par un nouveau Directeur national des renseignements investi des pouvoirs d'établir des normes communes pour l'utilisation des informations à travers la communauté, et par un secrétaire de la sécurité nationale qui aide à étendre le système aux agences publiques et les bases de données pertinentes du secteur privé, une initiative gouvernementale peut réussir.

- La direction de la Maison Blanche est également nécessaire car les questions politiques et légales sont plus difficiles que les questions techniques. La technologie nécessaire existe déjà. Ce qui n'existe pas sont les règles pour acquérir, accéder, partager et utiliser les vastes stocks de données publiques et privées qui peuvent être disponibles. Lorsque le partage d'information fonctionne, c'est un outil puissant. Par conséquent le partage et l'utilisation d'informations peut être guidés par un ensemble d'orientations de politiques pratiques qui simultanément donnent le pouvoir aux employés et les contraignent, en leur disant clairement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas.

"Il s'agit d'un gouvernement agissant de façon nouvelle pour faire face à des nouvelles menaces", explique le rapport le plus récent de Markle. "Et alors qu'un tel changement est nécessaire, il doit s'accomplir en produisant la confiance du peuple que la vie privé et les autres libertés civiles sont protégées, que les entreprises ne sont pas indûment alourdies de demandes d'informations superflues ou inutiles, que l'argent du contribuable est dépensé à bon escient, et que, en fin de compte, le réseau sera efficace dans la protection de notre sécurité." Les auteurs ajoutent : "Le commandement surgit de tous les niveaux de gouvernement et des nombreux endroits du secteur privé. Ce dont on a besoin maintenant est un plan pour accélérer ces efforts, et un débat et un consensus public sur les objectifs.