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 entropie et neguentropie

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MessageSujet: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime28/1/2010, 02:46

cerveau gauche et cerveau droit

Caïn, qui vit selon le mode solaire , symbolise l'Humanité Sédentaire des
agriculteurs.Abel , au
contraire, symbolise l'Humanité Nomade, celle des pasteurs, au mode de vie lunaire .

avec analyse de textes du talmud

-----------------
CAÏN ET ABEL :
acquérance et accueillance

Toute l’histoire de l’humanité, chaque histoire personnelle, tournent autour de deux mots :
acquérance et accueillance, caractérisant le rapport collectif ou personnel au monde,aux autres, à Dieu. Le Talmud n’affirme-t-il pas quelque part que toute l’histoire humaine tient en deux gestes : à sa naissance, l’homme ferme les mains pour prendre ; à sa mort, l’homme ouvre les mains pour lâcher et donc enfin recevoir.

L’acquérance relève du pôle masculin de chaque être humain, qu’il soit homme ou femme, avec son aspect diurne : éveillé, actif, conscient, émissif, tourné vers le monde extérieur, qui cherche toujours à avoir, à faire, à s’emparer, à dominer, à asservir.
L’accueillance relève du pôle féminin de chaque être humain, avec son aspect nocturne :
endormi, contemplatif, non-conscient, réceptif, tourné vers le monde intérieur, qui se contente d’être, de recevoir.
Ce féminin de l’Humain est en relation directe avec Dieu qui lui parle en symboles : rêves (révélation individuelle), Tôrâh (révélation collective).
La vie de chaque être humain est faite d’événements, c’est-à-dire d’interactions entre l’individu et le monde qui l’entoure (choses et personnes).
L’accueillance est une attitude de foi face à cette vie. Elle repose sur une certitude : tout ce qui advient dans la vie de chacun résulte d’un projet de Dieu sur l’Humain, projet tout
entier élaboré par un Dieu d’amour dont la finalité est, en toutes choses et contre toutes les évidences, le bien de chaque être humain.

Pour cette accueillance, l’essentiel n’est pas de poser des actes justes mais d’entrer en participation de la justice et de la sainteté qui sont dans l’Homme-Dieu, par suite de ce qu’il a vécu, de ce qu’il a souffert (?).

Cette participation n’est pas, elle non plus, au bout d’une activité morale, car ce serait à nouveau de l’acquérance. Elle est au bout d’actions symboliques qui constituent la Liturgie (manducation de la Parole de Dieu et sacrements)

Les arbres du Jardin de Plaisance sont donnés par Dieu à Adam pour être acquis :
« De tout arbre du jardin, tu mangeras. (Gn 2, 16)
mais l’arbre du connaître bon et mauvais est donné pour être accueilli et non acquis :
« De l’arbre du connaître bon et mauvais, tu n’en mangeras pas. » (Gn 2, 17)

La tentation du serpent consiste à dévoyer l’accueillance en acquérance.
C’est la raison pour laquelle il s’adresse au pôle féminin de l’Adam, d’abord en le faisant passer de la réceptivité à l’émissivité (au sens vittozien de ces mots) en amenant ce pôle féminin à argumenter : « Le féminin voit que l’arbre est bien à manger, désirable pour les yeux,
agréable, l’arbre, pour comprendre. » (Gn 3, 6)

ensuite en le faisant passer de l’accueillance à l’acquérance :

« Elle prend de son fruit.
Elle mange.
Elle en donne aussi à son masculin avec elle.
Il mange. » (Gn 3, 6)

Dès lors, en tout Humain, c’est la lutte entre ces deux pôles, l’accueillance désirant devenir acquérance et l’acquérance devenant dominateur de l’accueillance :
« Vers ton masculin, ton désir :
lui, il te dominera. »
(Gn 3, 16)

Cette lutte entre ces deux pôles dans chaque Humain, la Genèse va la symboliser à travers le récit de Caïn, Abel. et Seth, les trois fils d’Adam et Eve.

Caïn, l’acquis
récit de la Genèse :

« Et l’homme a connu Eve, sa femme.
Et elle a été enceinte et elle a enfanté Caïn.
et elle a dit :
« J’ai (acquis) (créé) un homme avec YHWH ».
Et elle a continué d’enfanter son frère Abel (la Buée). »
(Gn 4, 1-2)

Le nom de Caïn, en hébreu QNH a, au moins, deux étymologies possibles : il signifie « acquérir », « acheter » ; il peut signifier aussi « créer »
comme dans le verset suivant :

« Béni soit Abraham
pour le Dieu suprême,
créateur (qoné) du ciel et de la terre. »
(Gn 14, 19)

Dans les deux cas, il marque l’action, l’appropriation, la prise de possession, le marchandage commercial, en un mot l’acquérance. Il est intéressant de comparer avec la nomination de Seth, le troisième fils :

« L’homme connaît encore sa femme.
Elle enfante encore un fils.
Elle clame son nom : Seth,
« parce qu’Elohim m’a accordé une autre semence
à la place de Abel que tua Caïn. »
(Gn 4, 25)

On remarquera déjà le changement de ton : dans la naissance de Caïn, c’est Eve qui est actrice : « J’ai acquis » tandis que pour la naissance de Seth, c’est Dieu qui est acteur : « Elohim m’a accordé ». Ensuite, ces deux noms sont tout un programme : l’un marque l’acquérance (« J’ai acquis), l’autre l’accueillance (« Elohim m’a accordé »).

Mais ce troisième fils vient remplacer le second, Abel. Or, mystérieusement, le nom d’Abel n’est pas justifié par Eve. De plus, le texte semble suggérer que la naissance d’Abel suit immédiatement celle de Caïn : « elle continue d’enfanter son frère Abel ».
Autrement dit, l’enfantement d’Abel semble faire partie de l’enfantement de Caïn. (ps: si pas le même avatar ?)

Cela signifie symboliquement que Caïn et Abel représentent les deux pôles masculin et féminin de l’être humain, ce qui se traduit physiquement par le fait que Caïn et Abel sont deux frères jumeaux .

Car, ainsi que l’affirme Marie Balmary : « Le symbolique ne s’effectue pas sans réel »

Si Eve n’explique pas le nom de Abel, c’est peut-être précisément qu’elle ne s’attendait pas à cette naissance. Elle attendait Caïn qu’elle avait « acquis » et voilà que Abel est « ajouté » par Dieu et donc « reçu » par Eve, comme un don gratuit. Étymologiquement, Abel c’est HEVEL en
hébreu, c’est-à-dire la buée : « Buée (havel) des buées (havilim), dit l’Ecclésiaste,
Buée des buées, tout est Buée (havel). » (Qo 1, 2)

Ce nom traduit sans doute, aux yeux d’Eve, l’inconsistance de ce fils qu’elle n’attendait pas et qui correspond à son non-activité. Aux yeux de l’acquérant, tout ce que Dieu fait paraît vain et sans consistance.
La sagesse de Dieu est folie aux yeux des hommes (cf. 1 Co 1, 17-31).

« Ce nom signifie la vanité, non dans son sens moral, mais dans son sens métaphysique d’inutilité et d’absurdité. Hével, c’est l’être qui est là, sans sens, sans que l’on comprenne pourquoi il est là. Il naît alors qu’Eve ne s’y attendait pas et comme si sa naissance la
surprenait. Hével, c’est l’injustifié par rapport à Caïn qui est acquis
et qui mérite donc d’exister. »

Abel est le féminin de l’être. Il est donc tout entier accueillance : il n’existe pas par luimême
mais il se reçoit tout entier de Dieu. Il est « buée », souffle de la respiration de Dieu, non pas illusion, mais inconsistance par lui-même, mais existence par Dieu même.

Deux jumeaux agissant différemment
« Et il y a eu Abel, un meneur de moutons
et Caïn était un serviteur de la terre des hommes.
Et il y a eu après des jours
Et Caïn a fait venir du fruit de la terre des hommes
une offrande pour Adonaï
Et Abel a fait venir lui aussi des premiers-nés de ses moutons
et de leurs gras morceaux. »
(Gn 4, 2b-4a)

Remarquons tout d’abord que les deux frères ont un métier différent : Abel est un éleveur de troupeaux de moutons et donc un nomade ; Caïn est un agriculteur et donc un sédentaire.
Ce métier nous semble symbolique de l’état d’esprit de chacun manifesté par son nom.
Abel, l’ajouté, l’accordé, symbole de l’accueillance, exerce un métier qui est en totale dépendance de Dieu. Sa seule activité est de se déplacer de pâturage en pâturage, sans rien posséder d’autres que ses moutons.
Il est libre de tout et surtout libre de son temps.
Il vit sous les tentes, les fameuses « maisons d’étude » des Targoûms .
C’est un contemplatif.
« La vie pastorale, la solitude et le temps pur, facilitent la révélation qui, nous le savons, se produit au désert. Dieu a choisi un peuple de nomades et non de sédentaires et il l’a formé dans le désert avant de lui donner la terre promise afin qu’il ne s’y englue pas et qu’il reste
fidèle à sa vocation. Mais il faut approfondir cette notion de « malédiction » du sol devant laquelle Hével recule au dernier moment. Si Hével « devint pasteur », c’est qu’il ne l’ « était » pas auparavant.

« Cette malédiction est finalement le risque perpétuel impliqué dans la relation à l’objet et à la terre, infiniment plus dangereuse que la relation au sujet. Le danger est double : il consiste d’abord dans la disproportion introduite entre la maîtrise du monde et la maîtrise de
soi-même.
L’homme est devenu « comme Dieu », dit la Torah, dans la relation à l’objet.
Il est devenu « maître et possesseur de la nature », comme dit Descartes. Mais, constate Bergson, le problème moral n’a pas bougé d’un pas.

« Il est toujours le même : ne pas faire le mal, faire le bien. Le second aspect du danger, ou malédiction, contenu dans la relation à l’objet et au monde, est aussi grave que le premier, puisque, dans cette relation, l’efficacité du savoir est grande, et l’homme est tenté d’étendre ce modèle du savoir à l’homme et à la société.
C’est ainsi que nous parlons aujourd’hui de « sciences humaines » dont l’objet d’étude est
l’être humain.

Et l’on en vient à considérer celui-ci comme un numéro, comme un individu reflet de l’ensemble, sans personnalité ni originalité et sans une intériorité qui ne saurait en aucune façon
relever du savoir. Emmanuel Levinas a parfaitement distingué ces deux types de relation en découvrant dans une – celle de Hével _ l’Infinité, et dans l’autre – celle de Caïn – la Totalité.

Et Hével a peut-être un peu raison de fuir « la malédiction » de la Totalité. Il « devint pasteur » pour rencontrer l’Infini que l’on trouve plus difficilement dans l’obscurité des cités. » Caïn, l’acquis, symbole de l’acquérance, est un sédentaire. Il possède la terre qu’il cultive,
les instruments agraires qu’il doit fabriquer et la maison qu’il habite.

Il vit du fruit de son travail parce qu’il lui faut défricher la terre et la retourner ; il lui faut planter, semer, arroser ; il lui faut cueillir et récolter. C’est un actif.
« Sans doute le berger est-il plus libre de ses mouvements, donc également des mouvements du cœur ou de l’esprit, que le paysan. La transhumance prédispose à la méditation : le berger regarde le ciel davantage que la terre. D’ailleurs, en hébreu, le terme « travailler » signifie
également « servir ».

Celui qui travaille la terre lui est asservi. Il est serf ; il est aliéné. »

Par ailleurs, Abel est en relation avec les animaux, symbole des pensées passionnées que l’Humain doit domestiquer 13, par intériorité.
Son occupation extérieure de domestication de l’animal manifeste donc son occupation intérieure de maîtrise de ses pensées passionnées.
Remarquons ensuite que si Abel est cité en premier quant au métier, c’est Caïn qui est cité le premier quant à l’offrande. C’est donc lui qui semble avoir l’initiative et Abel ne semble que l’imiter : « Abel a fait venir lui aussi » et il n’est pas question d’offrande de la part d’Abel.

C’est le regard de Dieu, au verset suivant, qui considère l’apport d’Abel comme une offrande.
Là encore transparaît la différence d’attitude entre les deux frères : le premier, l’actif, l’acquérant, fait une offrande à la divinité dans le but de se concilier cette divinité, dans
le but d’ « acquérir » la faveur divine. Caïn a, en effet, hérité du « métier » de son père : travailler le sol.

Or, ce sol a été maudit par YHWH.(??) Caïn expérimente donc l’effet de cette malédiction et
cherche à se concilier la faveur divine. On sait combien les récoltes dépendent du temps et des intempéries. Plutôt que d’accueillir ce temps que Dieu lui donne, favorable ou défavorable, Caïn chercher à modifier le projet de Dieu par des offrandes.
L’acquérant ne reconnaît pas le projet de Dieu et cherche constamment à le contourner. Qui, dans sa maladie, ne demande pas à Dieu sa guérison au lieu de lui demander de comprendre la pédagogie de Dieu que constitue cette maladie afin d’entrer dans cette pédagogie et accéder à la vraie guérison qui en résultera ?

Même si le texte ne parle pas d’offrande de la part d’Abel, il n’empêche que celui-ci se dépossède de ce qu’il y a de meilleur. Il fait venir en effet les premiers-nés de ses moutons et leurs gras morceaux, ce qui laisse supposer que ces animaux ont été sacrifiés, découpés et, sans aucun doute, offerts en holocauste et donc détruits.

L’accueillant ne cherche pas à acquérir mais se dépossède de tout, pour mieux dépendre de Dieu.

Deux jumeaux traités différemment
« Et Adonaï a eu un regard vers Abel
et vers son offrande
Et vers Caïn et vers son offrande
il n’a pas eu de regard. »
(Gn 4, 4b-5a)

Remarquons
que YHWH agrée d’abord la personne et ensuite son offrande. C’est la personne qui fait la valeur de l’offrande, autrement dit, c’est la motivation de la personne qui fait la valeur de l’offrande. Mais le texte reste muet sur la motivation de chacun des deux frères.
L’épître aux Hébreux nous révèle que cette motivation d’Abel fut la foi :

« Par la foi, un meilleur sacrifice,
Abel que Caïn a offert à Dieu,
par laquelle il reçut le témoignage d’être juste,
rendant témoignage à ses dons de Dieu,
et par elle, même mort,
encore il parle. »
(He 11, 4)

La plupart des traductions font de Dieu le sujet du participe « rendant témoignage ».
Pourtant, dans le texte grec, Dieu est au génitif et non pas au nominatif comme, par exemple, au verset suivant où il est dit : « avait enlevé lui Dieu ». Ces traductions édulcorent donc le sens très fort de ce texte : ses dons, ceux d’Abel, sont ceux de Dieu.
Voilà pourquoi, sans doute, le texte hébraïque ne parlait pas d’offrande à propos d’Abel : peut-on offrir à Dieu ce qui appartient déjà à Dieu ? En faisant venir ses premiers-nés, Abel rend témoignage aux dons de Dieu et c’est pourquoi, même mort, il témoigne encore.

Cette dernière affirmation n’aurait pas grand sens, si le témoignage dont il est question au verset précédent était celui de Dieu, comme le traduisent la plupart des traducteurs, et non pas celui d’Abel lui-même.

La foi d’Abel est accueillance, car la foi dont parle l’apôtre Paul est accueil du don libre et gratuit de Dieu et non volonté d’acquérir et de s’emparer du don de Dieu. Caïn offre pour
acquérir la bénédiction de Dieu, Abel offre pour reconnaître le don libre et gratuit de Dieu, dans une totale dépossession puisque, dans la foi, Abel reconnaît que ses dons sont en réalité
les dons que Dieu se fait à lui-même : « ses dons de Dieu ».

Si la motivation de Caïn et d’Abel est différente, la nature de leur offrande est également différente.

Caïn fait venir devant Dieu « du fruit de la terre des hommes », c’est-à-dire le fruit de son travail, de son activité. Certes, tout est don de Dieu, mais, en agriculture, il faut aussi un grand travail de l’Humain. Par ailleurs, les fruits de la terre, lorsqu’ils sont offerts
à la divinité sont rarement détruits.

Abel fait venir devant Dieu des animaux domestiques, dont il a du prendre soin, mais qui ne sont pas vraiment le fruit de son travail. Et cette offrande est faite en
holocauste, c’est-à dire totalement détruite par le feu.

Les deux frères Caïn et Abel, symboles de l’acquérance et de l’accueillance, nous font penser irrésistiblement au Pharisien et au Publicain de la parabole de Rabbi Iéshoua de Nazareth (Lc 18, 9-14).

L’acquérant est fier de ce qu’il fait et est persuadé que Dieu lui doit, de ce fait, ses faveurs, comme le Pharisien qui se tient debout devant Dieu et se vante, en se comparant aux autres hommes :
« Moi, je fais ceci…Moi, je fais cela… ».
Toute sa prière s’articule autour du « Moi… Moi… ». L’accueillant est humble devant ce qu’il reçoit de Dieu et sa prière est faite pour exprimer toute son attente du don de Dieu.
Elle s’articule autour du « Toi… Toi… ». Il nous semble que Caïn et Abel devaient être dans ce même état d’esprit devant Dieu.

On comprend alors qu’à celui qui est tout accueil, Dieu se donne : « il a
un regard vers Abel » mais qu’il se refuse à celui qui veut le posséder.
Ce regard posé sur Abel nous fait penser à un autre regard posé par Dieu, celui posé sur Marie, la mère de Iéshoua,et, sans doute, pour les mêmes raisons :

« Car il a posé son regard sur la petitesse de sa servante
et voici que désormais me diront bienheureuse toutes les générations. »
(Lc 1, 48)

Mais ceci dit, il y a tout de même un silence étonnant dans ce texte de la Genèse : il ne justifie aucunement l’attitude ségrégative de Dieu entre les deux frères. Peut-on mieux affirmer, avec autant de force, la libre et gratuite souveraineté de Dieu qui fait grâce à qui il veut, comme il veut, quand il veut, sans avoir à rendre compte à qui que ce soit. Car
le silence de ce texte sur de possibles motivations différentes rend encore plus « scandaleuse » l’attitude ségrégative de Dieu, car, de ce fait, rien ne justifie son choix.

Attitude tellement scandaleuse pour les « acquérants » que nous sommes, que notre première attitude face à ce texte est de chercher des alibis à Dieu.

Attitude parfaitement normale et compréhensible, par contre, pour les « accueillants » qui, comme l’auteur biblique, n’éprouvent même pas besoin de justifier Dieu.
Il faut rapprocher ce texte la « scandaleuse » parabole des Ouvriers de la Vigne. Dans cette parabole, Iéshoua de Nazareth nous raconte que les ouvriers de la onzième heure sont payés autant que ceux de la première heure. Dieu est maître de ses dons et donne ce qu’il veut, comme il veut, à qui il veut.

Devant Dieu, nous n’avons aucun droit, aucun mérite.

« Il n’est pas question de l’homme qui veut et qui court
mais de Dieu qui fait miséricorde »
(Rm 9, 16)
« En vain, tu avances le jour
tu retardes le moment de ton repos,
tu manges un pain de douleur :
Dieu comble son bien-aimé quand il dort. »
(Ps 126, 2)

On peut aussi rapprocher ces faits du ramassage de la manne au désert : celui qui en avait ramassé beaucoup n’en avait pas plus que celui qui en avait ramassé moins. Toujours la même vérité : le don de Dieu n’estpas fonction de notre travail. Il faut cependant ajouter que si ce don de Dieu ne dépend aucunement de notre aptitude à « mériter », il dépend cependant de
notre aptitude à recevoir, ce qui est tout autre chose :

« Ouvre ta bouche
moi, je l’emplirai. »
(Ps 80, 11)

Notre aptitude à recevoir est inversement proportionnelle à notre désir cupide d’acquérir, de prendre, de s’emparer pour jouir ou s’affirmer.
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MessageSujet: Re: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime29/1/2010, 00:48

La jalousie de Caïn

Caïn, « l’acquis », QNH, est aussi, étymologiquement, « le jaloux », QNA, car l’acquérance à l’égard de Dieu, des hommes et de la nature, est intrinsèquement liée à la jalousie à l’égard des autres.
L’acquérance se donne une double finalité : l’égo-satisfaction, c’est-à-dire la recherche de son plaisir (gourmandise corporelle, intellectuelle, spirituelle ; luxure) ; l’égo-affirmation, c’est-à-dire l’affirmation de soi.
Le fait que Dieu n’ait pas porté son regard sur lui mais sur son frère, atteint Caïn dans son égo-satisfaction, puisqu’il cherchait à acquérir la faveur de Dieu par rapport à la (Sa) malédiction de la terre. Elle l’atteint aussi dans son égoaffirmation, parce qu’il ne peut pas ressentir la défaveur de Dieu à son égard comme une remise en cause de son être : « Pourquoi lui et pas moi ? Qu’a-t-il donc de plus que moi ? ».

Cette dévalorisation l’atteint d’ailleurs à un double degré : étant le frère d’Abel, il s’attendait à être traité d’égal à égal ; étant le frère aîné d’Abel, il s’attendait même peut-être à être mieux traité. On a cherché à expliquer le phénomène de la violence par la « mimesis d’appropriation » qui induit une rivalité mimétique :

« La rivalité mimétique, denrée de base dont se nourrit la vraie inspiration théâtrale et romanesque, est un phénomène - on ne peut plus - courant et déplorablement banal. Mettez deux bambins dans une pièce pleine de jouets identiques, sans surveillance adulte, et observez-les. Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir la rivalité mimétique à l'œuvre: les deux petits vont très probablement commencer à ressentir un désir pour le même jouet.

Ce désir trop partagé pour un objet impartageable va transformer l'Autre en un obstacle incontournable sur le chemin de l'assouvissement du désir "personnel".

Les gamins vont se disputer et bientôt même oublier le jouet "qui paraît" être la cause de la mésentente.

« Tout dans ce désir est imitation, même l'intensité du désir dépendra de celui d'autrui. Toutefois pour chaque enfant une chose sera claire et c'est que la faute réside chez l'Autre: (en pleurant) "c'est lui qui a commencé…".

« Cette rivalité mimétique existe aussi chez les adultes, nous avons appris à éviter ses effets
trop voyants, mais elle ne règne pas moins (même dans les milieux universitaires); il suffit, pour nous en convaincre de jeter un regard autour de nous. »

Nous préférons, quant à nous, parler du « complexe du jumeau », à cause justement de la situation respective de Caïn et d’Abel.

Lorsque deux personnes se ressemblent, soit par ressemblance individuelle, soit par ressemblance sociale (statut social analogue), tout ce que l’une reçoit sans que l’autre le reçoive introduit une différenciation entre ces deux personnes, qui sera perçue par cette dernière comme une dévalorisation et une frustration, intolérable aux yeux de l’acquérance qui est au fond de chacun de nous : « Pourquoi lui et pas moi ? Qu’est-il donc que moi, je ne suis pas ? ».
L’acquérance perçoit les catégories d’être en termes d’avoir.

L’acquérance croit que pour être, il faut avoir, et perçoit tout manque d’avoir comme un manque d’être. Si donc quelqu’un possède quelque chose que je n’ai pas, j’ai le sentiment de moins exister qu’elle, et la perception de cette différenciation d’être va m’amener alors à être rongé par la jalousie et ses rejetons : l’envie, la tristesse, la colère, la haine.

Si cette différenciation est induite par la possession d’un bien matériel, l’égo-affirmation de la personne subissant la dévalorisation va essayer de compenser cette dévalorisation, soit par la destruction de ce bien, afin de rétablir une indifférenciation entre les personnes, soit par le rapt de ce bien matériel.

Mais, dans ce deuxième cas, la différenciation étant rétablie aux dépens de la première personne, c’est celle-ci qui, à son tour, va réagir contre le rapt, soit en détruisant l’objet, soit en essayant de l’acquérir à nouveau.

Dans ce deuxième cas, il est évident que l’indifférenciation ne pourra être rétablie que par la disparition de l’un des partenaires.
Si cette différenciation est induite par une qualité de l’être, - ce qui est le cas ici de Caïn par rapport à Abel -, l’égo-affirmation de la personne subissant la dévalorisation va essayer de compenser celle-ci par la dévalorisation de l’autre : méchanceté à son égard, dénigrement, médisance, calomnie. Cela peut même aboutir au meurtre, car le miroir dévalorisant que
constitue l’autre doit être brisé.
C’est le cas de l’homme ou de la femme qui tue l’amant du conjoint, parce que celui-ci représente quelque chose que leur conjoint n’a pas trouvé en eux.
Le « complexe du jumeau » ne supporte aucune différenciation entre les êtres et cherche, par tous les moyens, à détruire cette différenciation, soit par intégration, soit par captation, soit par élimination.

L’accueillance, parce qu’elle ne cherche jamais à acquérir mais uniquement à se recevoir, et qu’elle ne confond pas « être » et « avoir », ne peut connaître le complexe du jumeau et sa conséquence, la jalousie. L’accueillance n’est pas scandalisée par la différenciation des dons de Dieu aux hommes. Au contraire, elle les perçoit comme un projet pédagogique global
interactif de Dieu, où tous s’enrichissent de tous, dans une différenciation complémentaire, comparable à celle des membres du corps humain :

Citation :
« Si le corps entier était l’œil,
où serait l’ouïe ?
Si tout était oreille,
où serait l’odorat ?
Mais Dieu a disposé dans le corps chacun des membres,
comme il a voulu.
Si le tout était un unique membre,
où serait le corps ?
Mais maintenant plusieurs membres,
un seul corps. »
(1 Co 12, 17-20)

La réponse de Dieu
« Et Adonaï a dit vers Caïn
Pourquoi est-ce une brûlure pour toi
et pourquoi s’est défait ton visage
Est-ce qu’il n’y a pas si tu fais bien tête haute
et si tu ne fais pas bien à l’entrée l’égarement se couche
Et vers toi sa convoitise
et toi tu auras l’empire sur lui. »
(Gn 4, 6-7)

Ce texte, très difficile, est diversement traduit. Le Bible de Jérusalem écrit en note,à propos de la traduction qu’elle propose : « Traduction approximative d’un texte corrompu. Litt. : « N’est-ce pas que, si tu agis bien, élévation, et si tu n’agis pas bien, à ta porte le péché (fém.)
couchant (masc.) et vers toi sa (masc.) convoitise et tu le domineras. »

Remarquons d’abord que, dans le cas où Caïn « n’agit pas bien », il y a confusion constante entre féminin et masculin. Remarquons ensuite que le péché, au féminin, est personnifié et qu’il ressemble étrangement à la femme châtiée par Dieu en Gn 3, 16 :

Gn 3, 16 « Et vers ton homme ton désir
et lui aura l’empire sur toi. »

Gn 4, 7 « Et vers toi sa convoitise
et toi tu auras l’empire sur lui. »

Ces remarques nous suggèrent d’interpréter ce texte en termes de masculin et de féminin, autrement dit en termes d’acquérance et d’accueillance.
Unir en lui masculin et féminin, autrement dit équilibrer acquérance et accueillance, tempérer son acquérance par son accueillance et son accueillance par son acquérance. Il peut y avoir
alors « élévation
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MessageSujet: Re: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime29/1/2010, 23:50

Le sang qui monte aux hémisphères
4 groupes sanguins O primordial , les deux larons A ,B et le christique AB
voir ce site lien

Adam, qui vivait avec Eve dans le " paradis terrestre ", se nourrissant des fruits du jardin d'Eden, nu et sans défense, ils symbolisent dans la Bible le comportement Primordial. L'homme du mode de vie
Paléolithique.

La représentation d'Adam, l'homme primordial à l'époque où l'agriculture et l'élevage n'existaient pas, est celle du chasseur-cueilleur des temps pré-bibliques.
Il est l'homme d'avant les écritures, les civilisations, les alphabets et les idéogrammes primitifs, d'avant le Néolithique en somme. Adam le Primordial l'archétype du mode de vie préhistorique.

" Le mode de vie paléolithique, dans un monde hostile et angoissant, est un mode de survie au quotidien, sans possibilité de prévoir le lendemain.
L'instant présent est donc au centre de ses préoccupations. Dans un tel système, l'individu n'existe pas et ne peut survivre en dehors du groupe qui le transcende. "

" En permanence occupé sur son territoire à cueillir les plantes sauvages comestibles et à traquer le gibier avec beaucoup d'ingéniosité, de ténacité, de patience et de courage, le Primordial a un sens aigu du réel immédiat et un pragmatisme qui ne permet aucune erreur. N'existant et ne survivant que grâce au groupe, au clan et à la famille, il n'a aucun bien propre et, du coup, n'a aucun sens de la propriété. Son pragmatisme le détache des biens matériels inutiles et superflus.
Tout individualisme lui étant interdit, sa soumission, son abnégation et son sacrifice dans l'intérêt du groupe lui paraissent naturels. La mort ne le préoccupe pas car elle fait partie de sa vie où le passé, le présent et l'avenir se confondent. " " Cherchant une explication logique à tous les phénomènes surnaturels, il est animiste et polythéiste.
Il se sent égal et non supérieur à tous les êtres vivants de son environnement.

Il ne domine pas le Monde : il le comprend, communique et négocie avec lui, sans chercher à le changer. Il se soumet aux tabous du groupe, de la famille et des Anciens, ainsi qu'à ceux du Sorcier qui punit de mort tout individu qui transgresse les interdits.

La prédilection du Primordial pour la chasse et l'alimentation carnée le porte aux guerres claniques, où le prisonnier humain est également considéré comme gibier et traité comme tel. Dans le combat, il fuit la confrontation directe, pratiquant la défensive.
Pour défendre son territoire, il s'évanouit dans la forêt et détruit l'adversaire au moment de son repli, caché dans son environnement, dans les arbres, sans se montrer. Sa survie au quotidien amenuise en lui tout comportement émotionnel individuel. Ainsi, il ne peut pas se permettre de perdre son temps en spéculations méditatives.
Ses arts sont donc pratiques, gravés sur le Totem phallique, figuratifs et utilitaires. Son domaine n'est pas le temps et il se soumet dans un espace animiste magique où tout est tabou et sacré. Dans la société primordiale, le collectif l'emporte toujours sur l'individu.

" Cependant, parfois, dans l'obscurité du fond d'une caverne, loin des regards du groupe, il transgresse le tabou : il fait exception, s'isole et dessine des peintures pariétales colorées.

Il représente des animaux mythiques, qui ne sont pas ceux de son quotidien (à savoir ceux de la chasse aux rennes), mais plutôt des bisons, des rhinocéros, des mammouths, des oiseaux, des humains blessés, qui souffrent et saignent. En cela, il annonce la vache sacrée des civilisations pyramidales et solaires de l'Inde brahmanique et de l'Égypte pharaonique, ainsi que l'aigle des peuples nomades.

Il préfigure la venue de l'Homme. En effet, par cet acte, lui qui n'est rien en dehors du groupe s'évade de sa condition et s'individualise. Alors il échappe à la soumission, se singularise, existe enfin pour lui-même. Par l'Art, l'imaginaire et l'abstraction, il se rehausse à la condition d'Homme, maître de son destin personnel. "

il préfigure ses successeurs, le Sédentaire et le Nomade. Dans la caverne, il annonce
l'avènement d'une nouvelle humanité.

L’homme primitif serait du groupe sanguin O

Le groupe sanguin O est majoritaire chez les Mayas, en Amérique du Centre et du Sud, au Pérou (près de 90% de la population est du groupe sanguin O) ; il reste très élevé chez les Navajo en Amérique du Nord, chez les Esquimaux au Groenland, ainsi que parmi les peuplades Aborigènes australiennes ; il prédomine également dans toute
l'Afrique, chez les Bushmen et les Zoulous en Afrique du Sud. En Micronésie, à
Yap et à Palau, en Mélanésie et chez tous ces peuples du Pacifique Sud qui ont
vécu selon le mode primitif du chasseur-cueilleur jusqu'à la colonisation européenne du 19e siècle.


Arrive ensuite dans l'histoire de l'Homme, l'Humanité Sédentaire, celle des agriculteurs, au mode de vie et de pensée agraires. Cette humanité se différencie de l'humanité primitive précédente en quittant la forêt et la savane protectrice pour se répandre partout dans le monde vers les régions tempérées humides et fertiles des grands fleuves : Tigre, Euphrate, Nil, Indus, Brahmapoutre et Fleuve Jaune. C'est probablement à l'occasion de changements climatiques défavorables, du refroidissement des climats chauds, des glaciations, de l'abaissement du niveau des mers et d'une " relative " surpopulation par rapport au mode de vie des chasseurs cueilleurs primitifs, que certains Sapiens-Sapiens se sont tournés vers une agriculture
primitive dans des zones bien spécifiques : au Moyen-Orient, dans les vallées
des Grands Fleuves du Nil, de l'Indus, du Brahmapoutre et du Fleuve Jaune en
Chine, ainsi qu'en Europe du Sud.

À partir de ces régions tempérées et humides, et dès lors propices à l'agriculture, le mode de vie sédentaire agricole s'est propagé, favorisé par la domestication progressive des céréales primitives (le blé et l'orge au Moyen-Orient, le mil en Chine du Nord, le riz en Chine du Sud et en Inde, le maïs en Amérique du Centre et du Sud). Cette diffusion de l'agriculture hors de
ses aires d'origine a été très lente, depuis le Moyen-Orient vers l'Europe de l'Ouest et du Nord au fur et à mesure de la modification des conditions climatiques.

Cette Humanité Sédentaire est à l'origine des grandes civilisations agricoles solaires, monothéistes, prenant le Soleil pour divinité suprême, tirant leur subsistance des céréales primitives et des fruits de la terre cultivée. Elle est symbolisée dans la
Bible par Caïn et s'incarne, toujours selon l'auteur, dans le groupe sanguin A
: la diffusion dans le monde du groupe sanguin A coïncide, en effet, depuis des millénaires, là où se développe une majorité de populations vivant selon le mode de vie agraire et sédentaire.

A la même époque d'autres populations, qui vivaient dans des contrées plus froides et moins favorables à l'agriculture, se tournaient vers un mode de vie pastoral, vers l'élevage d'animaux sauvages domestiqués. Mode de vie et de pensée complètement opposés au mode de vie sédentaire, le pasteur est un Nomade qui suit ses troupeaux à la recherche perpétuelle de pâturages. l'Humanité Nomade prend pour divinités la lune et les étoiles, qui guident ses transhumances, elle est symbolisée dans la Bible par Abel, elle s'incarne dans le groupe sanguin B : en effet, c'est au sein des populations cavalières nomades de la steppe asiatique, au confins du lac Baïkal, dans ce qui furent
traditionnellement dénommés le Turkestan russe et le Turkestan chinois, que l'on retrouve le plus grand nombre de ces populations au groupe sanguin B.

Ces populations nomades furent dans le passé à l'origine de grands empires multiformes, dirigés par des souverains célèbres (Attila, Tamerlan ou Gengis Khan) et redoutés par les civilisations sédentaires de l'Ouest (monde méditerranéen, Europe du Nord, Iran, Inde) et par la grande civilisation sédentaire de l'Extrême-Orient, la Chine.

À d'autres périodes, donc, dans les steppes de l'Asie centrale, des individus se seraient mis à la domestication et à l'élevage d'animaux de bétail. Leur mode de vie était le nomadisme, à l'opposé de la sédentarisation. Le mode de vie des éleveurs nomades est différent de celui des sédentaires : il est mieux adapté à des conditions climatiques plus rudes et froides, moins ensoleillées, le monde végétal et céréalier, contrairement au monde animal, résistant mal au froid et au gel.

À l'opposé des sédentaires, les pasteurs nomades peuvent s'adapter à la neige, ou à l'extrême sècheresse, et survivre avec leurs animaux domestiqués, dans des conditions défavorables aux premiers agriculteurs. Le premier foyer de l'agriculture se trouvait probablement dans le " croissant fertile du Moyen-Orient ", entre le Tigre et l'Euphrate.
Les premiers éleveurs nomades sont probablement apparus aux confins de la Chine et de la Russie actuelle, la région du lac Baïkal, l'Asie centrale et la Mongolie.

Plusieurs millénaires plus tard survint une révolution dans le mental et le comportement humain, qui jusqu'alors était soumis à un environnement hostile et redouté.
Vers le 6ème siècle avant Jésus-Christ, avec la vulgarisation de l'écriture, se produit en peu de siècles, partout dans le monde civilisé, un moment-charnière de l'histoire de l'humanité : une époque de grands bouleversements qui concernèrent toutes les civilisations. En effet, durant cette période, en Chine, les doctrines de la tradition primordiale de la période " légendaire " se sont divisées en deux orientations séparées : le Taoïsme de Lao-Tseu (uniquement réservé à l'élite) et le Confucianisme (destiné à
tous).

Chez les Perses apparaît le Mazdéisme de Zoroastre et, en Inde, le Bouddhisme.
Dans l'histoire d'Israël, cette ère correspond à la captivité du peuple juif à Babylone où, en l'espace de soixante-dix ans seulement, il sera contraint de tout oublier (de ses traditions à son écriture) et où va commencer la Diaspora.

C'est également à cette date que débute la période historique de la fondation de Rome. Parallèlement, en Grèce, on assiste à l'apogée de la civilisation hellénique, alors que l'Égypte et Babylone tombent dans la décadence.

Ce moment-clef du 6e siècle av J-C voit surgir une grande vague d'idées nouvelles, ainsi qu'un mode de vie et de pensée qui emportent le passé. Un nouveau cycle va donc entraîner, jusqu'à la fin du Moyen Âge, une dynamique incluant le Bouddhisme, le Christianisme et l'Islam.
A l'opposé de ses précurseurs, le mental de cet Homme Nouveau se différencie de
ses prédécesseurs par son individualisme, son altruisme et par sa relation d'amour et de filiation directe avec son créateur, comportement qui s'oppose à l'attitude de soumission et de crainte des humanités précédentes.
À ce changement de cycle correspond donc un homme nouveau, prophétique, symbolisé par le groupe AB. Dans la société " prophétique ", l'individu prime
sur le collectif.
C'est à partir de cette époque que l'on commence à trouver des momies dont les
scientifiques ont identifié le groupe sanguin AB. En Chine, dans les années " 70 ", des " momies fraîches " sont retrouvées par les archéologues chinois. Datant du second siècle avant JC, un certain nombre d'entre elles seraient du groupe sanguin AB.

Du grec " prophétès ", le Prophète interprète la volonté des dieux.
Il est l'archétype des Inspirés du Divin, l'intermédiaire entre l'Homme et les
Dieux. Il préfigure toute la lignée des guides spirituels de l'Humanité : Prométhée, Isaïe, Élie, Moïse, Manès, Zoroastre, Bouddha, Pythagore, Jésus et Mahomet. Il est le Siegfried des Nibelungen ; le roi Arthur des légendes nordiques. Il porte un message d'universalité et, par son exemple, montre la voie de l'Humain. À partir de lui, l'Homme, par son âme, se différencie de la Création. Il est l'inspiré du Ciel et, détaché des biens matériels, n'est pas de ce monde. Il est le référentiel, la boussole qui permet aux hommes de s'orienter.

Ainsi, reprenant référence aux messages ésotériques et cryptés des premiers
chapitres de la Genèse, l'Humanité Prophétique s'incarne dans le groupe sanguin AB, la fille du Sédentaire A et du Nomade B.

Seth-Henoch, le troisième fils d'Adam et Eve, est le fils des deux humanités toujours opposées et parfois ennemies.
Il est le premier des prophètes, " à partir de qui on commença à invoquer le Nom de l'Eternel ", celui dont les textes sacrés parlent si peu -et pour cause, car rejeté par tous et sacrifié pour le bien de l'Humanité entière.
(ps: nous en arrivons aux sacrificateurs et revivicateurs )
Cet homme " prophétique " annonce toutes les consciences morales qui surgissent à point nommé à chaque époque critique dans l'histoire humaine, et qu'illustrèrent, par exemple, à notre époque, Gandhi et Nelson Mandela.
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MessageSujet: Re: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime31/1/2010, 03:13

seth fondement et fin des engendrés

une analyse de
Spartakus FreeMann

Genèse IV, 25 : « Adam
connut encore sa femme et elle enfanta un fils. Elle l’appela du nom de Seth : car Élohim m’a accordé un autre rejeton à la place d’Abel, puisque Caïn l’a tué
. »

Selon Chabbat 146a : « Lorsque le serpent eut un rapport avec Havah (Eve ) il jeta en elle de la boue ». De cette boue sortit Caïn. Lorsque Adam connut Havah, il anima cette boue qui résidait en elle de manière latente, un souffle mauvais résidait donc en Havah, souffle issu de l’Autre Côté. Or, Havah dit : «
J’ai acquis un homme par YHVH » (Gen. IV, 1), pour cette raison, toutes les œuvres de Caïn relevèrent de cet Autre Côté,
du côté gauche. Son frère Abel naquit ensuite, mais sa force et sa vitalité étaient brisées : Abel (Hevel) signifie en effet « vanité » ou « buée ».

Selon les parole même de Havah : « ki schath li Elohim zera’ a’her », « car Elohim a accordé à moi un fils autre ».
Schath, שת, provient de la racine « shith », ש’ת, qui signifie mettre, placer ou accorder. Schat peut aussi signifier un fondement et l’on pourrait lire ainsi « et Élohim m’a donné un autre fondement », signal d’un nouveau départ dans les générations d’Adam… Shith en
araméen signifie « six ». Et ne sommes-nous pas à nouveau dans les mystères de l’alliance de feu de Beréshit ? « Zera’ » signifie fils ou semence, mais si nous lisons de manière « éclatée » ce mot nous avons « ז,, une épée, ‘ר, le mal », une épée contre le mal, mal entré dans le
monde par le meurtre d’Abel. Élohim donne donc à Havah une arme contre le mal du Aher, de l’Autre où nous lisons « a’h », אח, le frère.
Nous sommes dans la fonction eschatologique et rédemptrice de Seth qui
annule et défend contre le « péché » de Caïn.

Le couple Shin-Tav, שת, est identique à celui de Guimel-Dalet, גד, qui selon le Zohar ne peuvent jamais être séparés. Et Guimel-Dalet est la transposition en alphabet AB-GATH de Seth. Or, Dag, c’est le poisson, et le poisson nous renvoie à l’image du Christ, du Sauveur.

En guematria, Seth vaut 700 (ש = 300 et
ת = 400) et est rapproché du mot « kapporèth » (כפרת) qui signifie « propitiatoire », la table d’or pur qui recouvrait l’Arche d’Alliance. « Kapporeth » désigne aussi le lieu de la miséricorde et dérive de la racine hébraïque « kaiper » qui signifie pardonner, expier ou purifier.
Or, l’Arche d’Alliance était placée au centre du Tabernacle et par là, il représente le centre du monde comme le dit Paul Vuillaud : « le Tabernacle de la Sainteté de YHVH, la résidence de la Shekhinah, est le Saint des Saints qui est le cœur du Temple, qui est lui-même le centre
de Sion, comme la Sainte Sion est le centre de la Terre d’Israël, comme la terre d’Israël est le centre du monde
».

Par le procédé du « quaternion », Seth a une valeur de 1000, en effet, 1000 = 300 (Shin) + 700 (Shin Tav) et 1000 c’est la valeur en « quaternion » de Salem (שלם). Salem est la
ville qui selon Genèse XIV, 18 désigne la ville dont Melchisedek est le roi. Mais, שלם, c’est aussi la paix, donc, il y a une identité entre la paix et Seth. La venue de Seth représente le
chapitre de la paix qui suit celui de la violence du meurtre d’Abel.
Mais 1000 c’est aussi la valeur de l’aleph final, la lettre du silence et de l’unité ultime de l’alphabet, l’accomplissement…

Seth réapparaît dans Genèse V, 3, où il est dit qu’Adam vécu 130 ans et eut un fils à sa «
ressemblance », דמות, et à son « image », צלם. Ces deux mots ont ici toute leur importance puisque la première fois où l’on rencontre ces mots dans la Bible c’est pour nous parler de la création d’Adam, qui lui aussi est créé à la ressemblance et à l’image de Dieu : « Dieu dit : faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance… à l’image de Dieu il le créa mâle et femelle il les créa ». Donc, Seth est une ressemblance d’Adam qui lui-même est une
ressemblance de Dieu, ce qui n’était pas le cas pour Caïn et Abel.
Ceci se retrouve finalement dans le Nouveau Testament dans Luc III, 38, où l’on parle d’Enosh fils de Seth fils d’Adam fils de Dieu. Seth est donc une génération de l’Adam. Dans le Sicle du Sanctuaire, on fait remarquer cette « formation » de Seth qui le rend digne de
recevoir la sagesse de son père, sagesse que le Sicle identifie à la Kabbalah. Par sa ressemblance et par son image Seth est digne de recevoir le lègue de son père Adam.

Seth ce sont aussi les deux dernières lettres de l’alphabet hébreu, le Shin et le Tav. Le Zohar du Cantique des Cantiques dit à ce propos : « Seth : c’est la fin de l’alphabet » (63c).

Nous allons ici brosser un bref aperçu de la symbolique de ces deux lettres, et nous reportons le lecteur aux forums dédiés à la symbolique des lettres pour plus de renseignements.
Le Tav est la dernière lettre de l’alphabet et représente ainsi l’aboutissement de la Création. Le Tav est le signe, la marque de la perfection et de l’accomplissement. Le Shin se présente quant à lui comme une réserve d’énergie prête à exploser à se réaliser, à se réaliser dans le Tav justement. Ainsi, Seth est-il celui qui se réalise, qui réalise ses potentialités et permet à l’Adam de se réaliser au travers de lui, selon son image et sa ressemblance. Enfin,
Shin signifie Sheqer, mensonge, et Tav signifie Emet, vérité.
Or, fait remarquer Aboulafia dans son Épître des Sept Voies (p. 63), si l’on ôte la première lettre de Sheqer et la dernière d’Emet, il reste le mot Miqra, lecture, texte au sens de Saintes Écritures.

Seth accomplit le monde de par son nom même. Si l’on prend la première lettre d’Adam qui est l’aleph, א, le noun – נ – qui suit le mem et le vav – ו – afin de démontrer que de Seth descendent les générations de la rectitude et enfin le shin – ש – initial de Seth, l’on obtient alors Enosh (אנוש), l’homme, mais aussi le premier fils de Seth. Le Aleph, א : « sa forme est l’image et le mystère de l’Homme » (Midrash haNeelam 60d). Le vav, ו, qui est le secret de l’homme et qui représente la sefira Tiferet. Le shin, ש, représente le secret du Char Supérieur et ce sont Abraham (Hessed), Isaac (Gevourah) et Jacob (tiferet) qui est la branche médiane qui équilibre les deux premiers. Enosh est un homme, d’ailleurs, Enosh est le terme générique pour désigner l’homme.
Mais si nous lisons à l’intérieur du mot, nous avons alors l’Aleph, א, qui est faible, Noush, נוש. Le souffle primordial qui est faible.
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MessageSujet: Re: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime5/2/2010, 02:55

Salut Pop

Citation :
Shith en
araméen signifie « six ».
Citation :

666= seth seth seth, à l'image d'adam à l'image de Yhavé.

J'ai vu tes déboires avec les modos débiles de l'autre forum. sacré Pop. S'ils ne comprennent rien à toi et à Yfsee c'est pas bon signe.

Bises.
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MessageSujet: Re: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime5/2/2010, 05:17

salut kamikaze

shith alors entropie et neguentropie Icon_biggrin

oui déboires de-biles dans le sens de mon vomis ou je ne leur donne aucune possibilité de compromis autre que de m'éjecter
comme ils ne savent pas trancher d'avec leur hypocrisie , il a fallut que je le fasse a leur place entropie et neguentropie Icon_biggrin
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MessageSujet: Re: entropie et neguentropie   entropie et neguentropie Icon_minitime

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