Le lieutenant Walter Haut était chargé des relations publiques à la base militaire de Roswell en 1947. C’est lui qui a transmis les communiqués de presse aux médias suite aux crash. Haut est décédé en décembre 2005, il a laissé une déclaration sous serment qui ne devait être ouverte qu’après sa mort.
La semaine dernière le texte a été rendu public, il a été publié dans le livre Witness to Roswell: Unmasking the 60-Year Cover-Up de Thomas J. Carey et Donald R. Schmitt. On y apprend que les débris de ballons météos ont servi à dissimuler les véritables débris de soucoupe volante que les militaires ont stoqués dans un hangar. Haut décrit avoir vu non seulement l’engin mais aussi les deux corps de ses occuppants.
LA LETTRE EN QUESTION :DATE: 26 December 2002
TEMOIN: Chris Xxxxxx
NOTAIRE: Beverlee Morgan
(1) Mon nom est Walter G. Haut
(2) Je suis né le 2 juin 1922
(3) Mon adresse est 1405 W. 7th Street, Roswell, NM 88203
(4) Je suis retraité.
(5) En juillet 1947 j’étais stationné à la base militaire de Roswell, Nouveau Mexique, servant comme officier de relations publiques. J’avais passé le week end du 4 juillet (samedi 5 et dimanche 6) dans ma résidence privée à environ 10 miles au nord de la base, qui est situé au sud de la ville.
(6) J’étais au courrant du fait que quelqu’un avait rapporté l’existence de débris d’un engin écrasé au milieu de la matinée après mon retour à la base le lundi 7 juillet. Je savais que le major Jesse A. Marcel, chef du renseignement, avait été envoyé enquèter par le commandant de la base le colonel William Blanchard.
(7) En fin d’après midi le même jour, j’ai appri que de nouveaux rapports de civils sont arrivés concernant un deuxième site juste au nord de Roswell. J’ai passé le reste de ma journée à m’occuper de mes affaires habituelles, n’apprenant rien de plus concernant l’évènement.
( 8 ) Le mardi 8 juillet matin, j’ai pris part à une réunion régulière de l’équipe à 7h30. En plus de Blanchard, Marcel; le capitaine Sheridan Cavitt du CIC [Counterintelligence Corp]; le Colonel James I. Hopkins, officier en charge des opérations; le Lieutenant colonel Ulysses S. Nero, l’officier en charge des fournitures; et de la base de Carswell AAF à Fort Worth au Texas, le supérieur de Blanchard le brigadier général Roger Ramey et son chef d’équipe le colonel Thomas J. Dubose étaient également présent. Le sujet principal de la discussion présentée par Marcel et Cavitt concernait un champ de débris de taille conséquente à Lincoln County approximativement à 75 miles au nord ouest de Roswell. Un brief préliminaire a été fait par Blanchard à propos du second site situé à environ 40 miles au nord de la ville. Des morceaux de débris ont été passés autour de la table. Cela ne ressemblait à aucun materiel que je n’avais ou que je n’ai jamais vu dans ma vie. Des morceaux qui ressemblaient à du papier d’aluminium, de fines feuilles d’une très grande solidité, et des pièces avec des inscriptions inhabituelles marquées sur la longueur étaient passées d’homme à homme, chacun exprimant son opinion à leur sujet. Personne ne fut capable d’identifier les débris du crash.
(9) L’une des principales interrogations était de savoir si nous devions rendre cette découverte publique ou non. Le général Ramey proposa un plan, qui venait je pense de ses supérieurs au Pentagone. Il s’agissait de détourner l’attention du site plus important situé au nord de la ville et de confirmer l’autre location. Trop de civils étaient déjà impliqués et la presse était déjà informée. Je n’ai pas été informé complètement des détails de l’accomplissement de ce plan.
(10) A environ 9h30 le colonel Blanchard appella mon bureau et dicta le communiqué de presse faisant état de notre possession d’un disque volant, venant d’un ranch au nord ouest de Roswell et de Marcel transportant le materiel par avion vers les quartiers généraux. Je devais transmettre le communiqué aux stations de radio KGFL et KSWS ainsi qu’au journaux le Daily Record et le Morning Dispatch.
(11) Au moment où la nouvelle arriva aux téléscripteurs, mon bureau était innondé d’appels venant du monde entier. Les messages s’empilaient, et plutôt que de confronter les médias le colonel Blanchard suggera que je rentre chez moi et que je “me cache”.
(12) Avant de quitter la base, le colonel Blanchard m’a enmené personnellement au Building 84 [AKA Hangar P-3], un hangar à B-29 situé du côté est du tarmac. En approchant du batiment j’ai remarqué qu’il était hautement gardé aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Une fois à l’intérieur, j’ai été autorisé à observer depuis une distance sécurisée l’objet qui avait été récupéré au nord de la ville. Il faisait approximativement 12 à 15 pieds de longeur, pas tout à fait aussi large et environ 6 pieds de haut et d’une forme ovoïde. L’éclairage était faible, mais sa surface apparaissait métallique. Aucune fenêtre, hublots, ailes, queue ou trains d’aterrissages n’éaient visible.
(13) Egalement depuis une certaine distance, j’ai pu voir des corps sous une bache de protection. Seules les têtes dépassaient de la bache et je n’ai pas pu remarquer de détails. Les têtes semblaient plus larges que la normale et la taille des baches suggérait des corps de la taille de ceux d’enfants de 10 ans. A une date ultérieure, dans son bureau Blanchard étendra son bras à environ 4 pieds au dessus du sol pour indiquer leur taille.
(14) J’ai été informé de l’existence d’une morgue temporaire mise en place pour les corps récupérés.
(15) J’ai été informé que la carcasse n’était pas “chaude” (radioactive)
(16) A son retour de Fort Worth, le major Marcel m’a décrit avoir enmené des débris de l’épave au bureau du général Ramey et après être revenu de la salle des cartes, d’avoir trouvé les restes d’un ballon météo et d’un radar. Les débris avaient été substitués alors qu’il était en dehors de la pièce. Marcel était très mécontent de la situation. Nous n’en avons pas reparlé par la suite.
(17) Je serai autorisé à effectuer au moins une visite sur l’un des sites lors du nettoyage fait par les militaires. Je retournerai avec certaines pièces de débris que j’exposerai dans mon bureau.
( 18 ) J’étais au courrant que deux équipes distinctes iraient retourner sur chaque site des mois après pour des recherches périodiques d’éventuelles preuves résiduelles.
(19) Je suis convaincu que ce que j’ai personnellement observé était un type d’engin venu de l’espace ainsi que ses occuppants.
(20) Je n’ai pas été payé ni recu quoi que ce soit de valeur pour effectuer ce témoignage, et il s’agit de la vérité d’après mes souvenirs.
Signé : Walter G. Haut
26 Décembre 2002
Témoin de la signature :
Chris Xxxxxxx
source : UFO Casebook